La société de consommation nous incite à acheter de plus en plus et de plus en plus vite. Nous produisons énormément pour une consommation excessive et un tiers de cette production alimentaire mondiale est perdue ou jetée, soit 1.3 milliard de tonnes.

Devenu un sujet de débat public, on parle désormais de « lutte » contre le gaspillage alimentaire. L'expression « lutte » fait bien ressortir la difficulté à réguler le phénomène, qui constitue un problème éthique, moral, social, environnemental et économique.

La destruction des denrées comestibles n’est plus supportable. Il y a un gisement considérable de denrées alimentaires qui pourraient être consommées. La nourriture est essentielle et pourtant plus de 30% de nos aliments finissent à la poubelle. Le gaspillage pose des questions d’éthique sur l’accès à l’alimentation pour les plus démunis au niveau local.

En France une personne sur dix a du mal à se nourrir.

(source : ministère de l’agriculture)

Jeter des aliments c’est jeter de l’argent.

Le gaspillage rend inutile une partie du travail effectué tout le long de la chaine de production et de distribution.

Ce constat est d’autant plus alarmant qu’avec la crise, notre pouvoir d’achat baisse et que toutes les catégories socio-professionnelles sont concernées. Dans ce contexte, la lutte contre le gaspillage alimentaire prend tout son sens.

Le gaspillage alimentaire impacte fortement notre environnement. Cela se traduit par un gaspillage de ressources naturelles (eau, surface agricole)…mais aussi des pollutions liées à la production des aliments (utilisation de pesticides, engrais…) et à leur destruction. L’impact du gaspillage alimentaire en matière d’émission de gaz à effets de serre le place comme le 3ème émetteur après la Chine et les Etats Unis.

L’objectif 2025 des pouvoirs publics : la réduction de 50% le gaspillage sur l’ensemble de la chaine alimentaire.

Seule la mobilisation de tous permettra l’atteinte de cet objectif.

L’adoption de nouvelles pratiques de consommation aura un réel impact.